2 Days with Keith !

Le week-end dernier, j’ai donc été à Londres pour 2 jours avec Keith Johnstone.

L’atelier était très bien, dans un lieu très classe et agréable (Westminster Studio). Le groupe était plus nombreux que ce que j’imaginais (26 personnes), et il y avait beaucoup de femmes.

Les jeux qu’on a fait :

  • Dolpĥin Game
  • One word at a time
  • « But I’m a good improviser » game
  • Hat Game
  • Group Yes
  • What comes next ?
  • Un jeu dont je ne connais pas le nom : une personne est assise neutre, l’autre personne n’a pas le droit de parler mais doit faire comprendre à l’autre qui ils sont, la première personne peut parler une fois qu’elle a deviné.
  • Status Party
  • Fight for you status.
  • Endowment Party (Sexy, Funny, Scary)
  • Acting games (be boring !)
  • One word at a time à deux (rencontre d’un monstre)
  • Acting game (change what you’re going to say at the last second ; add emotional sounds)
  • Fast Food Stanislavski (Party)
  • Mantras (I love you / I hate you)
  • Tilts (Do you have anything)
  • Little voice

J’essaierai d’ajouter les jeux sur le wiji si vous ne les connaissez pas.

Les thèmes abordés par ces jeux étaient tournés autour de quelques grands principes : le principal était le travail sur la peur. L’autre point principal était la spontanéité.

On a travaillé un peu la narration avec les tilts à la fin.

Keith est un enseignant incroyable. Il ne s’arrête jamais d’enseigner, et il utilise son corps, sa voix, son attitude, il ment, etc. pour enseigner. Il est très calme et parvient à installer une ambiance complètement détachée de toute pression sans peine (imaginez devoir improviser sous le regard de Keith… Eh bien, en fait, c’est très facile !)

Voilà quelques notes que j’ai prises :

  • Avoir un canapé sur scène ! Il faut le truquer avec un trou dans le fond et des roulettes devant et des grandes poignées derrière.
  • Lorsqu’on échoue, on prend l’air puni pour retirer aux autres la satisfaction de nous punir.
  • Ne vous échauffez pas avant les spectacles ! Qui veut un bon début à un spectacle ? Avoir un bon début, c’est faire une promesse que vous ne pourrez peut être pas tenir !
  • If you fail and get angry… Well, you can get that at home !
  • Plutôt que d’avoir des règles, il est bon d’avoir des polices : police du sourire, police des gags, police des questions => Deux improvisateurs restent à l’affut des mauvaises habitudes d’un joueur (avec son consentement), et dès qu’il reprend ses mauvaises habitude (faire un gag, sourire en permanence, poser des questions, etc…), les deux improvisateurs le traînent hors de scène pendant qu’il hurle « mais je suis un bon improvisateur ! »
  • Chaque originalité vous éloigne un peu plus du public (il faut être évident, et donner au public ce qu’il a envie de voir).
  • Le trac coupe la connexion que vous avez avec vos partenaires.
  • Détendez-vous. N’utilisez que la force nécessaire. Pas plus.
  • Après avoir joué one word at a time à deux, en parlant du fait qu’on ne pouvait pas prévoir la suite et qu’on devait s’adapter en permanence à son partenaire : considérez vous comme deux personnes et continuez à vous adapter à votre moi-créatif.
  • La joie vient du corps.
  • Plus vous donnez, plus vous possédez (à propos de diffuser ses trouvailles et connaissances)
  • Imaginez une boule d’argent qui émet une lumière immense autour de vous est un bon moyen de jouer un héros.
  • Imaginez que vous êtes hors de votre corps dans une petite boule qui flotte et tourne autour de vous est un bon moyen de jouer quelqu’un d’ivre.
  • Il ne devrait pas y avoir de discussion pendant les débriefs : quelqu’un demande « qu’avez vous pensé de cette scène », soit personne ne dit rien, soit quelqu’un dit quelque chose à quelqu’un (« je n’avais pas envie du serveur à ce moment là »), l’autre ne discute pas et dit « merci d’avoir partagé ça ». S’ils veulent en parler, ils peuvent le faire au pub autour d’un verre.
  • Directing improv is about lighting up the actors.
  • Tilts : les tilts irrationels donne de la comédie. Les tilts rationels donnent des drames.

En conclusion, je n’ai pas découvert de grande vérité nouvelle, cependant j’ai mieux compris certains jeux qui étaient peu clairs dans les livres (les sons émotionnels, hat game, …), et surtout, j’ai eu l’occasion d’observer un immense professeur. Sa capacité à transmettre son message non verbalement est impressionnante. De plus, c’est un moment très agréable grâce à l’ambiance détendue que Keith installe.

2 commentaires sur “2 Days with Keith !”

  1. 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

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