Les improvisateurs les plus bêtes du monde…

C’est nous =) !

Je réalise à quel point le style vers lequel notre troupe s’était dirigé est vain.

Très influencés par la télévision, le cinéma, et en particulier, les films d’actions, nous aimions les histoires dynamiques avec beaucoup d’action. Ca explosait de partout, dès le début, comme un bon James Bond ! Des personnages froids et toujours à l’aise, toujours cool. La classe !

Hum… Oui… oui… Mais nous ne sommes pas des artistes martiaux d’exception, donc pas de formidable scènes de combat. Nous ne sommes pas non plus des artificiers de génie, donc pas d’explosions à couper le souffle…

Vous regarderiez un James Bond sans les effets spéciaux vous ? Pas sûr, hein ?

Comment intéresser le public alors ? Facile… Il suffit de se laisser changer, se laisser affecter. C’est ça qui est fascinant dans les histoires. Et même dans les films d’action… Prenez Matrix. Je suis persuadé que vous vous souvenez de ce moment, alors qu’il est particulièrement anodin : lorsque Néo casse les lunettes de l’agent Smith. C’est un moment où on sent qu’il s’est vraiment passé quelque chose, car ce personnage absolument inaltérable, inébranlable, est modifié pour un bref instant. Complètement fascinant.

Alors certes, on peut s’entêter à construire des personnages zen, toujours cool, toujours en contrôle de la situation, et ensuite les faire changer à peine, et que ce soit fascinant (et j’ai déjà vu des scènes qui exploitaient ce filon avec succès… Mais la scène durait 15 minutes). Mais je ne crois pas que ce ressort fonctionne sur des scènes courtes, et surtout, c’est un peu répétitif, non ? Si le changement est si fascinant, on devrait pouvoir proposer différentes choses !

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