J’ai été surpris de voir à quel point la ponctualité est un point souvent traité dans les livres !
An Actor Prepares de Stanislavski en parle dès les premiers chapitres, Mick Napier aussi dans Scenes from Inside Out, ainsi qu’Asaf Ronen dans How To Direct Improv.
C’est vrai que commencer les répétitions lorsque le dernier arrive peut être vraiment pénible ; j’ai tendance à être agacé par ces 15 minutes qu’on perd au début des entraînements parce qu’une partie du groupe n’est pas arrivé, ou n’est pas concentré, etc.
Je suis loin d’être très ponctuel, mais je réalise à quel point arriver en retard peut détruire l’ambiance bon enfant de groupe nécessaire à l’improvisation.
Ce qui a fonctionné pour nous, et que je recommanderai à d’autres groupes, c’est de systématiquement se retrouver avant le moment important. On prend un verre avant d’aller s’entraîner, on dîne avant les spectacles, bref, on se retrouve dans un moment convivial où ce n’est plus très important que tout le monde soit ponctuel. Ca crée une bonne dynamique de groupe, et ça permet de déjà tous être là pour le vrai début.
L’inconvénient, c’est que ça fait gonfler le temps que ça prend… Mais ce temps est loin d’être perdu, puisqu’il permet d’avoir toutes les conversations autour de l’impro (spectacle, théorie, mise en scène, recherche de salle, recrutement, etc.) sans pour autant amputer le temps de répétition.
Un vrai bon truc !